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samedi 2 avril 2016

02 avril 2016 : journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

Aujourd'hui le 02 avril 2016 est la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, si vous passez par ce blog je vous invite à lire, à découvrir, à vous informer sur les troubles du spectre autistique,

Merci à tous,


samedi 5 mars 2016

L'être social que l'on montre...

L'être social que l'on montre...

13 novembre 2014, 23:53
[ou l'autopsie d'un de mes tableaux de 2004 "Le temps figé", hors série.]

L'être social que vous montrez aux autres est la personne que vous êtes,
L'être social que l'on montre aux autres n'est pas forcément la personne que l'on est,
L'être social que je montre aux autres est celle que je ne suis pas,
Ce que je ne montre pas aux autres est l'être social que je suis...

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Dans ces affirmations de négations, où est-ce que je me trouve ?
Me suivez-vous quand je dis que je ne suis pas  ?


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Est-ce que je dois suivre pour être ?
Est-ce que je suis si je suis, est-ce que je suis si je ne suis pas ?
Je ne suis rien, je n'ai rien à suivre mais ce que je sais, c'est que je suis quelqu'un, même si je ne suis personne.
Je ne suivre rien mais  j' être quelqu'un même quand je ne suivre personne.
Définitivement l'infinitif serait plus que parfait pour s'exprimer et se faire comprendre lorsqu'il existe des homonymes , des homographes ou des homophones. Donc il faudrait sans cesse rectifier et expliquer les choses.

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Longtemps, longtemps avant il y avait le "to be, or not to be that is the question" et le "cogito ergo sum" ?
Mais si je pense que je ne suis pas, suis-je ?
Mon existence, c'est quoi ?

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Il y a longtemps que j'avais peint ce tableau, il y a dix ans déjà. Il retraçait mes sensations et il est toujours d'actualité car peu importe ce qui se trouve(nt) derrière le rideau rouge, je suis toujours la même sur l'avant scène.  Comme un tableau exutoire exorcisant mes craintes d'être une mauvaise compagne, une mauvaise mère, une mauvaise femme d'intérieure, une mauvaise cuisinière, une femme maladroite et désordonnée et a contrario une femme trop rigide et trop organisée, faisant les courses et le ménage, portant de nombreux sacs de courses et des responsabilités. Le grand capharnaüm de mon monde extérieur se heurtant à mon impassibilité de tumulte et de rage... Les paradoxes de mes mots qualifiant déqualifiant toute chose, comme je n'accorde aucune confiance à la vie réelle...

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Ce tableau représente tout ce que je suis et que je ne montre pas. Tout ce que je ne montre pas est enfoui au fond de moi en pile bien agencées et organisées. La vie sociale derrière les murs, moi face à un mur d'angoisse, derrière lequel n'existe que le vide.  Tant d'interdictions, tant d'obligations. Une vie vide de sens que je tente de remplir par du savoir. Apprendre pour savoir qui je suis, d'où je viens et à quoi je sers.
Faire comme tout le monde, essayer du moins et avoir une vraie vie avec mari (s) et enfants. Mari avec "s" parce qu'il est si difficile de comprendre réellement les humains avec qui l'on tisse des liens si proches que l'on qualifie d'affectifs et qui deviennent si pesants et tendus que l'on doit se résoudre à regagner sa solitude. Je devais me résoudre à regagner ma solitude...

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L'INACTION : Mes efforts d'inaction symbolisés par cette crevasse dans laquelle coule de la lave brûlante creusant et maintenant ce fossé d'incompréhension entre moi et les autres. Des autres que j'aime pourtant, que je sers dans mes bras dans la réalité sociale qui est normée et normative que je me dois de respecter, que j'embrasse et que je câline.  Mes enfants que j'aime, que j’adore, à qui j'explique tant de choses et à qui je  fournis des chapitres de savoir en réponse à une question simple.

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L'ACTION : Mes efforts d'action symbolisés par ma profonde réflexion, mon introspection, mes longs silences, mon incapacité à changer. Moi, nue sous mes habits sociaux. Moi, pareille à moi-même, toujours. Moi, face au temps qui passe, aux secondes qui égrènent les jours des mois et des années.

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Je ne suis que celle-là, l'incomprise, cette alien enfermée à l'intérieur de moi, cette extra-terrestre pétrie de dualité et de doutes,  j'y mets vraiment toute mes forces chaque jour pour être celle que je vous donne à voir. Et je réussis bien, je suis parfaite ! Vous la voyez, vous croyez que c'est celle que je suis, je suis la comédienne qui joue sa vie, qui interprète son rôle à la perfection pour vous, qui essaie de partager avec vous...

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MAIS : Quand le soir arrive, quand  la nuit tombe, je dois me rendre à l'évidence que je suis éternellement seule devant mon rideau rouge...

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Illustration : "Le temps figé" 2004  - Acrylique sur toile - Format 60x60 cm - par Coryne Sciacca - peintre autodidacte

vendredi 12 février 2016

Système stable...

Système stable...

27 juillet 2014, 10:18

                            (*)

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En tant qu'être vivant, j'appartiens à un habitat particulier, sur cette planète des Hommes. Dans un écosystème  où les règles, les échanges, les interactions de chacun pour les autres et des autres pour chacun de nous, relation entre terre et ciel, sol et nuages, équilibre fragile mais pourtant stable parce qu'un système en tant que tel est régi par la maintenance constante (action concrète du maintien) de son état,  ce que nous nommons l'homéostasie (grosso modo, je ne vais pas faire un cours complet).  La tendance à la régulation non seulement de nos constantes biologiques, physiologiques mais également de ce qui nous entoure, ce tout orchestré par les infimes changements sans cesse en ré-adaptation, adaptation répétée, pour que tout demeure en apparence constant. Et donc Stable ...
Ordo ab chao... Comme dans ma tête...

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Ainsi lorsque je me concentre, je sais que je suis là sans cesse en présence à moi-même, avec moi-même, en moi-même... Hic et nunc, base de mon propre ancrage qui fait que je n'oublie pas que je vis mais pose en sourdine la question de la raison, question déraisonnable mais ô combien raisonnée,  pour laquelle  nous resterons au final plus longtemps mort(e)(s) que vivant(e)(s).  Drôle de vérité, que chacun(e) passe une vie à savoir qu'il meurt. Ma cœnesthésie vivace plus que tout, alors qu'elle est floue et  impalpable chez les gens ordinaires, conscience perpétuelle de mon enveloppe charnelle. Ne me qualifierai-je prétentieusement de singulière puisque singulière statistiquement je suis, unique sans jumelle ADN, singulière et extra-ordinaire en deux mots car le mot unique ici n'aurait aucun sens. Vous me suivez (???) : Je ne suis pas extraordinaire, je suis bien extra-ordinaire... Nuance subtile d'un tiret qui rend l'écrit bien plus cohérent que la parole. Avez vous remarqué "parole" contient "oral" et "orale", une parole orale happée (a et p) par son rôle dans l’œuf !..... Quel rôle ? La communication simple et fluide que tout le monde serait en droit d'attendre. En tout cas, moi, à l'oral, je me tais, du coup oralité (l'oral y tait)... Chut !


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Mon corps en battements de cœur, en pulsation de chaleur, en bruit interne dans mes oreilles et en légère caresse de l'air à l’intérieur de mon nez, de sensation humide et mouillée lorsque j'avale, de ma langue sur mes lèvres et de mes dents contre elles, mes jambes flirtant avec l'air qui s'immisce  à travers la vitre ouverte de la baie vitrée et passe sous la chaise jusqu'au bureau, et les sons de la route mélangés au souffle du vent dans les feuilles des peupliers et le frémissement des platanes alors que sur mon dos la pression de l'agrafe de mon balconnet entre les omoplates se confond avec celle des  armatures sous ma poitrine, que je sens ma gorge qui monte et descend à mesure que cet extérieur me rempli  et que j'avale ma salive, mes orteils en contact avec les semelles en devers et picots de mes claquettes  à semelles inversées, ma respiration  au goût de génoise fourrée à l'orange et recouverte de chocolat  résonne en chœur sur cette playlist d'Indie Music, en même temps je souris car un prof de mon fils croyait que Indie Music correspondait à de la musique indienne alors qu'il s'agit de musique à label indépendant, le bruit des oiseaux et des couacs-couacs d'un vieux corbeau perdu mêlés  aux cui-cui des moineaux de ville dans la lointaine circulation des voitures sur le pont pourtant éloigné qui les accompagne vers la Rocade quand le claquement d'une portière, que de bruit de fond, brouhaha subtil dans une cacophonie ambiante,   et là mes doigts qui tapent le clavier à mesure que mes pensées s'illuminent sachant que mon texte est prêt à être écrit. La concentration nécessaire pour me fondre dans cet écosystème afin que mes sensations tactiles, visuelles, olfactives, auditives, somesthésiques et proprioceptives se rassemblent, cet imperceptible balancement de mon buste vers le clavier alors que mes bras guident mes mains qui guident mes doigts accrochés au regard qui oscillent des touches vers l'écran et reviennent vers les lettres blanches imprimées sur le plastique noir et lisse des touches de mon ordinateur portable dont les bords non lisses frôlent mes poignets dans le cliquetis synchrones de mes petits bracelets au rythme de mes ongles...


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C'était plutôt long à écrire mais en fait, ce paragraphe  ne représente qu'une simple seconde de sensation vitale... Et encore j'ai fait court pour vous éviter une nausée, mal de crâne... ô le cœur,   haut-le-cœur...  N'avez-vous jamais cette sensation d'être tous vos sens simultanément et confondus ensemble, à la fois intégrée et désintégrée, moment d'arrêt sur questionnement lumineux et pourtant liminaire, une fraction de seconde qui pose la question de sa consciente présentification, je prends conscience que j'existe et spontanément que tout n'existe (peut-être) pas : qui suis-je ? où vais-je? que fais-je ?  mon nom ? mon prénom ? ma place dans l'univers ? sommes nous seuls ? Dieu existe-t-il ? pourquoi les guerres ? pourquoi les morts ? pourquoi les riches  et les pauvres ? la douleur, la détresse, la joie ? le temps, l'espace, la pluie, le chaud, le froid ??? le savoir et la nullité, les mensonges et la vérité ? C'est bien plus que le cogito ergo sum  de Pascal, j'appellerai ça de la conscience subliminaire et le paradoxe c'est que ces deux mots ne peuvent coexister, et pourtant, je le vis...  Le temps d'un battement de cil ! Alors ???? Et vous ???


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C'est ainsi, moi, l'extérieur, l'intérieur, reliée à mes molécules universelles par du vide.  L'appartenance au néant.  Avoir cette sensation vague mais cependant prégnante d'être là, de me ressentir unifiée bien que composée de millions de particules appartenant à des systèmes différents... Sentiment d'être la présence habitée par du temps, de l'espace et de l'inexistence corporelle comme un rêve. Cogito ergo sum ???? Non c'est faux , cogito ergo non sum !!!! Nous, humains, ne sommes que des molécules, nous ne somme(s) pas !  Nous "somme", somme Sigma de toutes les parties, et pourtant le "tout" est plus que la somme de toutes les parties !   Quelque chose est ailleurs. Notre conscience est ailleurs. Nous sommes un petit pourcentage d'humains sur un petit pourcentage d'humains à nous poser mille et une questions à la seconde. Certains deviennent des génies....  D'autres de vrais personnages avec un vrai but dans la vie... Bon pas moi, pas pour l'instant.... J'espère que mon insight viendra éclairer ma lanterne ! Ou bien ce sera dans ma vie 2.0...

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Mon point de vue sur mon existence 2.0 :
Les molécules restent des molécules, rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme. Je partage ce secret, nous sommes immortels à condition de faire du mieux que nous pouvons et nous le devons. Honnêteté et vérité... De la psychose à la métempsycose, d'un coup de hache (h) ta conscience s'élève(ra), ailleurs...

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Voilà.... Et vous qui me lisez vous posez-vous peut-être la question du "Pourquoi encore un article pondu par Coryne ?" ??? Base de réflexion, juste parce que mon cerveau est embrouillé, je ne sais pas si je dois quitter mon statut de locataire et investir dans la "pierre".....  Elles est bête cette question, elle est très "terre à terre", matérialiste, le genre de question à finalité tangible, question pour un but pragmatique. Quand je réfléchis dans les hautes sphères de mon insanité, je suis plus à l'aise. Je rigole, je (re)pense à mon amour de cerveau-cœur qui avait une carte postale "I am not INSANE, I am a psychiatrist" ....
Du coup, je boucle dans mon cerveau, c'est wizzzz....


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Réflexion, réflexion par ce que je cherche (et parce que aussi) à devenir propriétaire...
Les propriétaires achètent un logement.... Et leur logement leur appartient ensuite...  J'avais une maison, je me suis séparée de mon conjoint, je n'ai plus de maison, je n'ai plus de conjoint, dois-je à nouveau avoir une maison ? Je veux dire à moi ?
Ma vision personnelle qui me bloque vers un achat, posséder c'est être possédée par quelque chose. Je vais être liée à une région durant quelques temps au moins... Lourde décision que d'acheter...
Appartiendrai-je à un logement particulier ? Il va m'obliger à rester stable, stabilisée, la stase est-elle une stagnation ????
En fait, j'aime la routine de mon corps et de mon esprit, peu importe le lieu, je suis une instable géographiquement et amoureusement mais stable intrinsèquement dans mon être profond... Cela fait.... wizzzz....

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* Image illustrant la théorie des systèmes en psychologie,  issue de mon premier mémoire "LIEN ENTRE PERCEPTION DES ENVIRONNEMENTS ET ALCOOLODÉPENDANCE"  écrit pour mon Master 1 de psychologie clinique, présenté en 2008.

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mercredi 3 février 2016

Mes tickets de cinéma... Ma mémoire de papier...

Mes tickets de cinéma... Ma mémoire de papier...

15 mai 2014, 02:04



                                                       
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Quand je pense cinéma, je pense à Élisabeth, ma seule et unique vraie amie d'enfance, qui l'est restée depuis toutes ces années. Chère Élisabeth connue à l'âge de onze ans lorsque nous avons emménagé dans cette petite ville du Pontet. Elle est devenue quelques années plus tard mon témoin de mariage. Enfant puis jeune adolescente, elle a  très souvent veillé sur moi, me connaissant plus que tout autre, mieux que ma famille.
Que ma famille ne se vexe pas, les confidences se font facilement entre amies véritables.  Élisabeth n'était pas dans ma classe au collège, mais elle me défendait régulièrement puisqu'elle était plus âgée que moi, d'une petite année mais à cette époque, c'était une "grande" pour moi... Elle, elle m'a choisie, moi qui n'est jamais choisi personne. Me contentant à l'école, lors de la rentrée des classes,  de m'asseoir à la dernière place libre et faisant de la voisine ou du voisin de classe mon interlocuteur privilégié pour le restant de l'année lors des travaux en binômes. Je dois vous avouer que je n'ai aucune idée, plus aucun souvenir de qui se trouvait à coté de moi en  6ème I-4, 5ème I-2, 4ème I-3 et 3ème I-3 au collège Jules Verne... Me retrouvant souvent seule lors des interclasses dans la cour de l'école, assise par terre à lire mes livres de science fiction, ou bien à la bibliothèque à feuilleter  les "Tout l'Univers", les fascicules "B.T"... Elle m'a choisie, m'a-t-elle avoué récemment, parce que j'étais fragile et que les autres ne m'épargnaient pas, parce que j'étais le vilain petit canard, compromis bizarroïde entre une petite fille maigrichonne et un petit garçon maniéré (je pratiquais la gymnastique aux agrès donc j'étais fluette mais dynamique), portant des blue-jeans d'une taille trop grande et des Clarks all year long...

Combien d'heures ai-je passé avec elle que je n'ai passé avec d'autres ?

L'école, le collège et le lycée ont cette faculté tout à fait particulière (rassurante et magique) de faire croire aux parents que nous habitons chez eux et qu'ils nous connaissent mais en vérité (je vous le dis ;-) .....), levée tôt le matin et rentrée tard le soir après l'étude, manger et dodo à cette époque à 21 heures j'étais au lit. Papa au travail et maman en cuisine ou occupée à vaquer à ses tâches ménagères.... Combien de temps ma famille me voyait-elle ? Moi enfermée dans ma chambre à dessiner, à lire, à faire mes devoirs ou écouter de la musique.... En fait, si peu de temps.... Personne ne sait qui je suis mieux qu'Élisabeth, ma sœur de cœur... Et lui avouant un ultime secret dont elle se doutait depuis toujours, je suis limpide comme un cristal de roche...

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Je n'ai eu la permission d'aller au cinéma qu'à l'âge de 16 ans, vous avez dit "Bizarre ?" Mais oui, 16 ans ! Je n'aimais pas sortir mais même si j'en avais eu envie, je n'aurais pas eu la permission d'y aller, alors finalement, ça tombait bien... Qu'on me reproche d'être sauvage, je ne demandais rien de plus et aujourd'hui c'est toujours pareil...

Tickets de cinéma, conservés au chaud dans une petite enveloppe depuis un tiers de siècle et qui vieillissent plutôt bien...
De nos jours, l'encre thermique se détériore si rapidement  !   Petits bout de carton colorés, petits bouts de cartons numérotés, petits bouts de cartons chargés d'histoires et d'émotions. et que je ressors de temps à autre pour me souvenir des bons moments.  Ils me rappellent combien j'aimais la science fiction (déjà), combien Élisabeth préférait les films romantiques et combien nous aimions nous faire peur avec des films d'horreur...  Petits bouts de cartons qui ont enregistrés mes émotions, conservées intactes, réactivant les odeurs de pop-corn, de bonbons Vichy, d'esquimaux glacés...

C'était souvenir en carton ;-)